Rapport de Mission Mars 2024

Depuis septembre dernier que ce soit au niveau de l’organisation, de l’hygiène et de l’évolution des enfants, les progrès sont incroyables.

1. Visites des mères sur leur lieu de travail

Isabelle et moi avons cette fois ci décidé de mettre en avant le travail des mères. En effet pendant que les enfants, souvent issus de familles monoparentales sont grâce à vous pris en charge à l’école, les mères peuvent alors avoir accès à un travail qui leur permet de gagner leur vie et d’acquérir une indépendance. Les premiers jours furent consacrés à la rencontre de quelques mères sur leur lieu de travail.

Samjana, la mère de Sanis travaille dans une usine de briques à quelques kilomètres de Bhaktapur. Un lieu difficile d’accès, la route n’est pas carrossable, nous y allons en moto puis à pied.

Suria Kumari mère de Jayram, travaille dans un hôpital de la banlieue de Bhaktapur. Elle y est chargée du tri des poubelles.

Krisna, la mère de Ditesh travaille l’argent.

2. A l’école

Au dernier étage terminé il y a maintenant 6 mois, les enfants sont dans le calme et la concentration avec :
-Bhasker le psychologue.
-Milan et Salina diplômés de Autism Care of Népal,

Ils travaillent de manières individuelles avec les enfants où ils appliquent les méthodes TEACCH et ABA avec succès. Les enfants sont calmes et développent chacun à leur rythme leurs compétences.

Sabina avec Karun.

Milan avec Yunis.

Bhasker avec Rizon

3. Atelier artistique. Picasso vu par les enfants

Vers l’hopital

La santé de Sanis, un des enfants, est inquiétante. Ses crises d’épilepsie se font de plus en plus fréquentes, il a perdu l’appétit, et souffre de nausées, de diarrhées, de maux de tête et une perte d’équilibre. Accompagnées de l’infirmière de l’école nous l’emmenons en urgence à l’hôpital universitaire de Kathmandu ou nous rencontrons le dr Schresta neurologue et spécialiste de l’épilepsie. Après un examen approfondi il écarte la cysticercose maladie provoquée par le ténia du cerveau, une maladie très fréquente au Népal. Après un traitement aux antibiotiques Sanis reprend des forces et se rétablit peu à peu.

Avec des hauts et des bas, notre mission n’est toujours pas facile. Mais grâce à vous nous gardons espoir.

Merci pour votre soutien et votre fidélité.
Albane Courtière et Isabelle Levy